"Ces dix fleuves déversent 90 % du plastique présent dans l'océan, et aucun n'est en Europe"...

Une statistique intéressante à prendre en compte, et sur laquelle il n'est pas exclu que les pays d'Europe aient des marges d'action. Des déchets plastiques déversés en quantités aussi importantes peuvent provenir du mode de production d'entreprises, et parmi elles, d'entreprises européennes expatriées (ou délocalisées) en Asie. Certaines ayant maintenu des bureaux en Europe et enregistrées dans le droit national d'un État-membre de l'UE. À noter que nous avons au moins le temps de pouvoir envisager une action en mode préventif ; un jour peut-être la Chine s'intéressera à la propreté de ses fleuves et pourrait avoir pour idée de sanctionner les entreprises, notamment étrangères et parmi elles européennes, émettrices de trop de déchets plastiques. Y penser de notre côté permet d'anticiper cette situation qui finira par arriver tôt ou tard.
Comme quoi, regarder ce que font nos entreprises ailleurs dans le monde, c'est aussi pour le bien de notre souveraineté !