"Retailleau ci, Retailleau ça"...

Quoique l'on puisse penser de ses propos et postures, il est à noter qu'avec une plus grande présence des forces de gauche aux côtés de Michel Barnier (dont même Manon Aubry a salué l'action comme négociateur en chef du Brexit), il n'y aurait pas eu d'arbitre RN. Par ailleurs, avec 33,42% de vote RN aux dernières élections législatives, il serait farfelu d'admettre que la politique migratoire serait totalement absente des préoccupations des Français. 

Et ne pas oublier que le réel marqueur de la politique du gouvernement sera le discours de politique générale, prononcé demain, au Palais Bourbon, que j'écouterai avec précision. Sans bénédiction automatique. Sans rejet automatique. Pour une fois, nous avons un premier ministre qui ne marche pas dans les pas de l'Elysée. Écoutons ce qu'il a à nous dire et jugeons ensuite. J'aimerais bien qu'on évite de donner à notre président des envies d'un très confortable et autoritaire Article 16 (vous avez dit confortable et autoritaire ? Cela me rappelle le sus-mentionné président...). Personne n'en veut. Ni à gauche, ni à droite, et peut-être même pas non plus au centre.